L’ambition d’intégrer des approches « sensibles » est de plus en plus valorisée dans les discours sur la ville. Les politiques y voient un enjeu de promotion d’une ville attractive, les professionnels une réponse aux critiques des aménagements trop fonctionnels et spéculatifs, les citoyens un enjeu de réappropriation locale. Elle exprime le besoin d’une pensée urbaine plus respectueuse des personnes et des liens, affects et ressentis qu’elles portent à leurs lieux de vie.
À partir des résultats de la recherche-projet Fabrique ACTive du paysage (FACT) menée à L’Île-Saint-Denis, les contours d’une nouvelle conception urbaine plus sensible se dessinent. Pendant 3 ans, FACT a révélé des lieux et paysages par des interventions urbaines artistiques. FACT a fait émerger le langage spatial du sensible, l’expérience sensorielle et émotionnelle des lieux, et l’expression de concepteurs et artistes. Des micro-paysages ont été mis en lumière selon des protocoles scientifiques et d’intervention urbaine singuliers à la croisée de l’art et de l’urbanisme. La ville sensible ose se penser.

Au-delà d'un idéal de la ville sensible (17)

Partie 1 : Favrique active du paysage (21)
- La recherche-projet FACT (23)
- Les installations FACT sur le territoire de l'Île-Saint-Denis (37)

Partie 2 : FACT expériences de conception, expériences paysagères (61)
- Réflexions sur les rapports recherche/projet, le cas de FACT (63)
- Vers une participation expérientielle et sensible (83)
- Le mouvement clé du paysage sensible (107)
- Réemploi, prototypes et innovations urbaines (cahier des possibles) (129)
- L'expérience sensible au cœur de l'intervention paysagère (137)

Partie 3 : Révéler les paysages de la ville sensible (153)
- Paysage et monde sensible (155)
- Art et ville à la recherche d'une ville sensible (169)

Manifeste / oser la ville sensible : pour un urbanisme expérimentiel et sensible (185)

Cet ouvrage est une introduction large et approfondie à l’analyse économique dans les territoires et repose sur une approche des acteurs et de leurs relations à ces territoires. Il a pour but de faciliter l’appropriation de concepts et de questions économiques par des généralistes, de proposer des références aux chargés d’études spécialisés sur ces sujets et d’intégrer ainsi les préoccupations économiques dans les champs de l’urbanisme, de l’aménagement et des transports. C’est un guide pour l’analyse et l’action, un manuel pour les praticiens, les développeurs et les chargés d’études, un ouvrage à s’approprier au regard des questions d’actualité (réforme territoriale, développement durable, crise économique et sociale). C’est aussi un outil de compréhension des nouveaux enjeux de développement durable dans l’approche économique des territoires.

Greffes urbaines en Vaunage : un travail préalable avec des écoles supérieures pour alimenter la réflexion des élus.
Expérience de la Communauté d'Agglomération de Nîmes Métropole, en partenariat avec l'Agence d'Urbanisme et de Développement des Régions Nîmoise et Alésienne, l'Université Paul Valéry Montpellier III et l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Montpellier

- Témoignages des intervenants
- Un regard sur cette expérience : les mécanismes qui ont permis l'émergence de ce projet
- Les questions que cette expérience soulève

Quel titre étrange : comment peut-on inventer un territoire ? À cette question surprenante, les auteurs répondent par une lecture originale de l’histoire : le regard porté sur les Cévennes a évolué et a transformé la représentation que l’on peut se faire de ces montagnes. Petit territoire longtemps connu de ses seuls habitants, les Cévennes ont progressivement conquis une renommée nationale puis internationale. Plus étonnant encore, le « plus vilain pays du monde », selon les mots de l’intendant Basville au 18e siècle, est devenu attractif au point d’être inscrit au patrimoine mondial de l’humanité.

Quels sont les événements, grands ou petits, et les acteurs qui ont mené à cette notoriété ? Quels sont les récits, légendes, mythes, cartes, gravures, photographies, films qui ont fabriqué l’image des Cévennes ? Quand et comment ce territoire a-t-il acquis une réputation suffisamment positive pour attirer des curieux, des voyageurs, des pèlerins, des touristes ? Si Jules César est l’un des premiers à nommer les Cévennes dans La guerre des Gaules, c’est le retentissement d’un autre conflit, celui des Camisards (1702-1710), qui fait connaître ces montagnes à toute la France et à l’Europe entière.

Comment le "plus vilain pays du monde" est devenu patrimoine de l'humanité (5)
- Une création récente (5)
- L'antiquité (6)

Au commencement était le verbe, au commencement était un nom (7)
- Strabon (7)
- Jules César (7)
- Le Moyen-âge (10)

Une invention manquée : le pape cévenol (11)
- Au moyen-âge, des Cévennes très catholiques (11)
- Les conséquenses de l'antipapisme des réformés cévenols (11)
- L'invention d'un pape gévaudanais (13)
- XVI - XVII siècles, la réforme (14)

Un "pays fort en foi" (15)
- 1560 la naissance d'un pays réformé (15)
- Un pays tôt converti (15)
- La forteresse (15)
- La double invention culturelle des Cévennes (16)
- Le "fédéralisme" Huguenot cévenol (16)

Les guerres oubliées (19)
- 1628-1629, les Cévennes, bastion et refuge d'Henry de Rohan (19)

1628-1629, les cartes fondatrices (21)
- Les cartographies du Roi (21)
- La carte d'Antoine Sercamanen, 1628 (21)
- La carte de Jean Fabre, 1629 (21)
- 1702-1710, la guerre des camisards (24)

Les camisards, une invention décisive (25)
- La guerre des camisards, les faits (25)
- Les trois signes d'une curiosité inédite (29)
- La médiatisation cartographique (29)
- L'impact des journeaux (29)
- Le rôle des publications (31)

Londres, 1707, "le célèbre nom des Cévennes" (41)
- Elie Marion et la naissance des French Prophets (41)
- La sacralisation des Cévennes (42)
- XVIII - XXI siècle, mémoire camisarde et sacralisation des Cévennes (44)

Les camisards, le temps du mépris (45)
- Cavalier, "l'anonyme", court (45)
- Les dictionnaires à l'appui (45)
- De Voltaire à Rabaut Saint-Etienne (45)

Les camisards, le temps de la réhabilitation (51)
- Tieck l'annonciateur (51)
- Peyrat et Michelet, le grand souffle (51)
- La peinture d'histoire (52)
- Les camisards sont la voix de Dieu (57)

L'enracinement de la geste Huguenote (63)
- La maison de Rolland (63)
- Une mémoire célébrée 63)
- Au XX siècle, le musée du Désert (64)
- Samuel Bastide, semeur d'images (73)
- XVIII - XX siècle, l'apport des sciences (78)

La renomée par les sciences (79)
- Le parler Languedocien (79)
- Géologie et religion, le faux rapport (79)
- Louis Pasteur et les Cévennes (79)

L'Aigoual, le choix du sommet (85)
- L'invention naturaliste : le mont sacré des botanistes (85)
- L'invention forestière : l'Aigoual, roi des forêts (85)
- L'invention météorologique : la lutte des vents (86)
- L'invention touristique : la naissance du roi des Cévennes (86)
- L'invention littéraire : l'Aigoual d'André Camson (88)
- Récit de Thomas Platter, les Cévennes et l'aigoual 14-18 juillet 1596 (90)

Le Bougès, le sommet-mémoire (93)

L'épisode cévenol, quand les météorologues popularisent le territoire (99)
- XIX siècle, premier tourisme (102)

Le club cévenol, les vraies Cévennes (103)
- La notoriété des Cévennes au service de l'invention des Grands Causses (103)
- Martel, les Cévennes réduites à leur passé camisards (103)
- Le club cévenol, poursuivre l'œuvre de Martel (103)
- Faire connaître les vraies Cévennes (104)
- La montagne thérapeutique (104)
- Quand un fonctionnaire fait la réclame des Cévennes (111)
- XX siècle, la littérature (114)

André Chamson et jean-Pierre Chabrol, le rayonnement littéraire des Cévennes (115)
- XX siècle, les années 1970, la réinvention (116)

Trois marqueurs de la réinvention (117)
- La création du musée des Vallées Cévenoles (117)
- Le rôle précurseur du club cévenol (117)
- Une initiative prestigieuse (117)
- Le musée des Vallées Cévenoles (117)
- La création du Parc National des Cévennes (119)
- Pays sacré (121)
- Une genèse houleuse (121)
- Que seraient les Cévennes sans le Parc National ? (121)
- La Bambouseraie, l'ouverture au public (122)
- Un jardin exotique qui participe à la notoriété grandissante des Cévennes (122)

Les camisards, le film et la légende (125)
- Un film populaire pour une révolte populaire (125)
- La révolte "millénariste" des camisards (126)

Un nouveau tourisme, de Carrière à Stevenson (133)
- 1972, le goncourt pour l'épervier de Maheux de Jean Carrière (133)
- Un roman qui signe une époque (133)
- Le malentendu et un accueil mitigé (133)
- Un retentissement imprévisible (133)
- Le centenaire du voyage de Robert Louis Stevenson (135)
- Longtemps, une œuvre invisible (135)
- Un levier remarquable pour le pays (135)
- XX siècle, résistances et utopies (136)

Maquis et refuge, les braises de la mémoire (137)
- Résistances (137)
- Un refuge (137)
- Les uns avec les autres (137)
- Des maquisards aux camisards (138)

L'arrivée des "néos" et le barrage de la Borie (143)
- Les néos (143)
- La Borie (143)
- XXI siècle (148)

Un phare pour le XXI siècle (149)
- Maison Rouge, musée des Vallées Cévenoles (149)

Le "miracle" cévenol (155)

Située aux portes de l'agglomération nîmoise et soumise de plus en plus à l'influence de l'aire montpelliéraine, la Vaunage est devenue un espace très convoité. Son attractivité tient à cette situation géographique mais aussi à un cadre de vie d'exception. Son urbanisation rapide interroge. Coordonné par l'Agence d'Urbanisme et de Développement des Régions Nîmoise et Alésienne, un travail de diagnostic et d'analyse de terrain a été conduit par deux groupes d'étudiants de l'Université Paul Valéry (Master 2 Territoires de l'Urbain) et de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier (deuxième année de licence) afin de mesurer les perspectives de développement local et les formes d'aménagement possibles face à l'urbanisation d'un territoire largement ouvert aux influences des villes voisines.

L'association la manufacture des paysages veut participer et aider tous les acteurs du territoire [habitants / citoyens / enfants / élus / professionnels...] à participer à cette réflexion collective sur nos territoires. A travers ce livre, elle souhaite partager et vous transmettre son expérience de concours d'idées. En plus d'être un outil de réflexion et de proposition, véritable initiateur de pensées, le concours d'idées est aussi un outil d'échanges et de dialogue dans sa capacité à réunir plusieurs personnes autour d'une problématique commune. En effet, pour réaliser un concours d'idées, des étapes incontournables et des acteurs sont nécessaires. Elles sont détaillées et illustrées par le concours international d'idées VILLENEUVETTE et le Coeur d'Hérault conçu en 2004 par lassociation. Ce livre est pensé comme un patron que vous pouvez à votre tour adapter et utiliser.

Ce dossier présente la démarche d’un territoire qui a souhaité inverser son regard et ses pratiques d’aménagement. Une action de sensibilisation et de concertation très partagée avec les élus, les acteurs et les habitants sur la reconnaissance et l’appropriation des spécificités paysagères, urbaines, architecturales… a donné lieu à la création d’outils opérationnels. Par exemple : des chartes intercommunales d’urbanisme pour porter une vision globale du développement urbain, retranscrites dans des PLU communaux mutualisés ; des formations pour que les maîtres d’oeuvre, les aménageurs et les lotisseurs interviennent en cohérence avec la politique du territoire ; une assistance à maîtrise d’ouvrage sur la création de lotissements qui prennent en compte le paysage local et les nouvelles attentes sur le développement durable… Ce dossier a été réalisé par Mathilde Kempf et Armelle Lagadec, architectes urbanistes mandatées par Mairie-conseils pour animer le réseau de territoires, sous la direction d’Yves Gorgeu.

1- CONCILIER AGRICULTURE DURABLE ET URBANISME
La communauté de communes de Prayssas défend les paysages agricoles contre les appétits immobiliers
2- PRESERVER LA BIODIVERSITE ET LES MILIEUX NATURELS DANS LES DOCUMENTS D’URBANISME
Le Golfe du Morbihan intègre les corridors écologiques dans ses documents d’urbanisme
3- PRENDRE EN COMPTE LES ENJEUX D’EFFET DE SERRE DANS LES DOCUMENTS D’URBANISME
Le Plan Climat Aquitain et ses répercussions potentielles en termes d’urbanisme
4- GERER LES RESSOURCES ET L’ESPACE DE FACON ECONOME
SCOT de la Boucle du Rhône en Dauphiné et traduction dans les PLU
5- PRENDRE EN COMPTE LE PAYSAGE DANS LES DOCUMENTS D’URBANISME
Des études de paysages dans le parc des Caps et marais d’Opale à leur transcription opérationnelle dans les PLU
6-FAVORISER LA MIXITE DES USAGES
Le projet d’urbanisme de la commune d’Héry-sur-Alby
7- MIEUX PENSER LES DEPLACEMENTS ET LES TRANSPORTS, EN LIEN AVEC UNE POLITIQUE URBAINE D’ENSEMBLE
La démarche mobilité dans le PNR du Pilat
8- ADAPTER LA GOUVERNANCE TERRITORIALE EN FAVORISANT LA CONCERTATION ET LA MUTUALISATION DES MOYENS
Une ingénierie intercommunale sur l’urbanisme avec l’ADEVAL au pays du Val de Lorraine

Ce travail a été conduit sous la direction d’un comité de pilotage réunissant des
représentants de :
- la Délégation interministérielle à l’aménagement et à la compétitivité des
territoires (DIACT) ;
- l’Assemblée des communautés de France (AdCF) ;
- l’Association de promotion et de fédération des Pays (APFP) ;
- Entreprises Territoires et Développement (ETD) ;
- la Fédération des parcs naturels régionaux de France (FPNRF) ;
- Mairie-conseils Caisse des Dépôts.
Mairie-conseils en a été l’organisateur opérationnel en la personne d’Yves
Gorgeu et avec l’appui de Vincent Chassagne (2is), expert associé.
Les enquêtes et les fiches de présentation des territoires ont été réalisées par
plusieurs experts associés à Mairie-conseils :
Mohammed Chahid, Mati cabinet conseil (Pays du Grand Pau, Pays de Nevers
Sud Nivernais, Pays Basque, Parc naturel régional de Brière, Communauté
d’agglomération du Grand Besançon, Pays Val de Garonne - Gascogne et Pays
Roannais) ;
Alain Chanard, Écritures (Pays d’Alençon, Pays Boulonnais, Pays de Vitré, Pays
de Reims, Pays du Lunévillois) ;
Guy Dumélie, GD-consultant (Pays Coeur d’Hérault, Pays du Mans, Pays de
Saint-Brieuc, Pays de Morlaix, Pays Voironnais et Pays de Rennes).
La rédaction de la synthèse est l’oeuvre d’Alain Chanard et de Vincent
Chassagne.
Nous voulons exprimer toute notre reconnaissance pour l’engagement des dixhuit
territoires qui ont reçu les enquêteurs et sans lesquels ce travail n’aurait
pu être conduit.
Nous tenons à remercier tous les acteurs rencontrés (élus, membres des
conseils de développement et techniciens) qui nous ont consacré du temps
pour échanger librement, répondre aux questions et contribuer aux réflexions
qui ponctuaient les entretiens.
Nous remercions particulièrement nos interlocuteurs qui ont pris le temps
de contacter les acteurs susceptibles d’être interviewés, de programmer les
entretiens et de réagir sur les résultats de nos travaux.

Une ressource, une communauté et des règles de gouvernance établies afin de gérer équitablement la ressource: l’alliance de ces trois éléments constitue ce que l’on nomme aujourd’hui «le commun».

Nous assistons ces dernières années à une véritable explosion des expérimentations et des réflexions autour de ce thème, qui est devenu une référence centrale de la lutte et de l’action politique, sociale, économique et urbaine. Toutefois, si l’on passe de la notion générale à son application à des cas concrets, nous nous apercevons que peu de travaux sont consacrés à la place que prennent les communs dans la ville et à la manière dont ils contribuent à la transformation de ses formes matérielles.

Les communs sont des espaces d’actions collectifs, mais aussi des lieux et des formes spatiales et paysagères: il peut s’agir d’une cour africaine, de la cage d’escalier d’un immeuble collectif, d’une friche industrielle ou d’un potager urbain. Cet ouvrage étudie les modalités d’appropriation de ces espaces par celles et ceux qui les pratiquent et met en résonance l’approche des sciences sociales avec celle de l’urbanisme, pour tenter de répondre à la question: en quoi et sous quelles conditions les communs contribuent-ils à mettre en rapport harmonieux la cité et la ville, les formes matérielles et les modes d’habiter ?

DES COMMUNS AU TERRITOIRE (11)
- De la renaissance des communs aux communs urbains - Éléments de définition (13)
- Les sorcières, les communs et le care (23)
- Les communs, la cité et la ville (35)

CONTROVERSE : LE COMMUN COMME PRINCIPE D’ACTION (57)
- Le commun comme phénomène, comme concept et comme projet (59)
- Malentendus autour du commun (67)
- Réponse au commentaire de Mathieu Berger (59)

LES COMMUNS URBAINS COMME FORMES D’HABITER (75)
- Vies artisanales, habitation du territoire et communalité (77)
- Le foncier comme ressource commune et rapport social (91)
- Nourrir les villes par les communs. Filières d’acteurs et rapport au territoire (99)
- Communs et modes de vie (109)
- Les déchets urbains comme biens communs à Ouagadougou (117)
- Communs d’habitation et économie sociale (125)

MISE EN RÉCIT VIDÉOGRAPHIQUE DES COMMUNS URBAINS (143)

(R)APPORTS DES COMMUNS AU PROJET D’URBANISME ET DE PAYSAGE (159)
- Les communs comme opérateurs d’espace public (161)
- Prospective des modes de vie : vers un retour des mobilités collectives ? (181)
- Communs et paysage (193)
- Commun agro-urbain et ville-jardin. Généalogie croisée d’une troisième voie (205)
- Repenser l’urbanisme au prisme des communs. Une «troisième voie» pour la ville diffuse ? (217)