Hector Guimard, né à Lyon en 1867, fut le représentant majeur de l'architecture Art Nouveau à Paris. Le Castel Béranger, un immeuble populaire construit à Auteuil entre 1895 et 1898, le rendit célèbre du jour au lendemain, pour l'originalité de son style et sa conception globale de l'architecture et de la décoration, tant extérieure qu'intérieure. Mais ce succès fut fragile, et toujours contesté ; les prises de position de l'architecte et ses formules " architecte d'art " ou " Style Guimard " contribuèrent à l'isoler. Les édicules du métropolitai
parisien restent son œuvre la plus populaire, et constituent même l'image incontournable du Paris autour de 1900. En tant que créateur de meubles, il a su faire évoluer son art vers un Art Nouveau plus classique, trè
proche de l'ébénisterie du XVIIIe siècle, tant par la pureté des formes que par la perfection des matériaux. Georges Vigne nous fait découvrir l'ensemble de l'œuvre d'Hector Guimard et à travers sa biographie nous évoque l'ère de l'Art Nouveau. Felipe Ferré nous livre sa précieuse et magnifique collection des photographies qu'il a consacrées aux œuvres d'Hector Guimard depuis plus de 30 ans. Ce livre est le résultat de leur rencontre;

Les paysages, créés par des dizaines et dizaines de générations, constituent le premier bien culturel d'un pays. Ils ont par ailleurs une grande valeur économique car ils sont, entre autres, un vecteur décisif du développement de l'activité touristique. Ils révèlent également l'état de la qualité de l'environnement.
Cet ouvrage met en évidence les intérêts, les enjeux actuels qui s'y rattachent. Il montre à quel point il est nécessaire d'en prendre soin aujourd'hui, pour qu'ils conservent leur force afin qu'ils contribuent concrètement et positivement à la qualité de notre cadre de vie.

Les aménagements des grands paysages dans l'histoire (18)
- les Romains (20)
- Les moines cisterciens (22)
- La Renaissance (26)
- Verdsailles (28)
- La Révolution Française (32)
- Le Second Empire (36)
- Le XX siècle (44)
- Un projet paysan (52)

Les méthodes (58)
- Le diagnostic (62)
- Le projet (64)
- L'équipe de conception (66)
- Le chef de projet (66)
- La négociation (68)
- La gestion des vides (68)
- Mise en place d'un dispositif de veille (70)
- La démarche paysagère (70)
- Les entreprises (72)

Les structures paysagères (74)
- Les bocages (78)
- Les rivières (86)
- Les zones humides (92)
- Les espaces steppiques (98)
- Les terrasses de cultures (102)
- Maillages lithiques et calades (108)
- Les montagnes (114)
- Les forêts (118)
- Les bords de mer (128)
- Les plantations d'alignements (136)
- Les chemins (142)
- Les grandes cultures (148)
- Le parcellaire (154)
- Les clôtures (156)

Les projets actuels (162)
- Directive paysagère des Alpilles (164)
- Les Cévennes (168)
- Val-de-Marne et ailleurs (174)
- Thames Barrier Park (180)

Ce documentaire invite les ados à prendre des distances avec l’image, omniprésente, entre ce qui est capté de la réalité et ce qui est perçu sur des écrans et dans les journaux. Pour aiguiser notre regard, pour nous aider à dépasser l’indignation, la colère ou l’émotion qui nous saisissent devant un cliché, voici une trentaine de questions, d’images et autant d’histoires pour réfléchir à la façon dont nous regardons. Les photos de manifestations prennent-elles parti ? Les images d’actualité correspondent-elles toutes à la réalité ? Comment détecter des images truquées ? Pourquoi les autres sont-ils toujours plus beaux sur Instagram ? Qu’est-ce que le droit à l’image ? Avec ce livre, les lecteurs ne regarderont plus les photos de la même façon!

- Sommes-nous plus beaux sur les selfies ? (4)
- Les photos de manifs prennent-elles parti ? (6)
- Qui choisit les photos dans les médias ? (9)
- Les photos d'actu correspondent-elles toutes à la réalité ? (12)
- Est-il facile de truquer une photo ? (14)
- Comment détecter des images truquées ? (17)
- Les scientifiques peuvent-ils nous aider à certifier des photos ? (20)
- Pourquoi les autres sont-ils toujours plus beaux sur Instagram ? (24)
- Un journaliste a-t-il le droit de me photographier ? (28)
- Pourquoi voit-on mieux les filles dans les photos de foule ? (30)
- Pourquoi les écolos sont-ils toujours pris au milieu des plantes vertes ? (33)
- Combien de temps a-t-on pour photographier quelqu'un de connu ? (36)
- Y a-t-il une bonne façon de montrer la souffrance ou la mort ? (38)
- Les reporters aident-ils ceux qui prennent en photo ? (42)
- Les photographes prennent-ils des risques ? (45)
- D'où sortent les images de l'espace ? (48)
- D'où sortent les images de virus et bactéries ? (51)
- Une image suffit-elle à saisir la situation ? (54)
- Comment illustrer les vagues de chaleur ? (58)
- Peut-on montrer la pénurie ? (62)
- Pourquoi la nourriture semble-t-elle toujours si bonne sur Instagram ? (64)
- La photo peut-elle être une preuve ? (66)
- Peut-on renonnaître une photo fabriquée par Intelligence artificielle ? (68)
- Pourquoi tout le monde fait-il les mêmes photos sur Instagram ? (70)
- Pourquoi y a-t-il toujours plein de monde sur les photos de meetings ? (72)
- Pourquoi publier des photos où les gens sont de dos ? (74)
- Les IA (intelligence artificielle) sont-elles racistes ? (78)
- A qui appartient une image générée par intelligence artificielle ? (80)
- Dans quel cas faut-il préciser que la photo a été retouchée ? (82)
- Comment devenir photographe ? (84)

De la Camargue aux Cévennes, des Causses à Nîmes, du Rhône aux Garrigues... 250 enfants ont photographié leur environnement. Leurs clichés et les commentaires qui les accompagnent sont poétiques, anecdotiques, touchants, parfois maladroits, souvent surprenants, jamais convenus.
Ils nous séduisent ou nous amusent par leur décalage ou leur humour, volontaire ou involontaire... Une occasion de comprendre ce que ressentent nos enfants et, peut-être, ce qu’ils attendent de nous pour demain...
En postface les professionnels ayant participé à ce projet le décrivent, le commentent et en tirent les leçons.

La photographie s'impose parmi les instruments de recherche et de compréhension du monde contemporain. Comme procédé commercialisé en France au xixe siècle, elle fut utilisée, dès ses débuts, par de nombreux scientifiques et par les explorateurs. Mais c'est depuis une vingtaine d'années que l'anthropologie visuelle française - une discipline longtemps réduite aux seules techniques de prise de vues cinématographique - a engagé une réflexion sur l'image photographique. Ce numéro expose les acquis de ce courant et présente des usages scientifiques récents concernant les nouvelles technologies, la valorisation de la recherche par l'image, les fonctions complémentaires de l'image animée (film, vidéo) et de l'image fixe, et les effets des limites imposées à l'exercice de la photographie par le droit de la personne sur son image. Pour le chercheur sur le terrain, la photographie devient médiatrice dans le cadre d'échanges interculturels, photo-interview (support à l'entretien), élément d'un récit photoethnographique, support de discours anthropologique, etc. Ces méthodes suscitent des questions sur les liens entre écriture et image. Comment rendre compte d'une ambiance, d'un rite, d'une gestuelle ou d'un visage ? " Arrêt sur Images" croise les regards d'ethnologues et de sociologues pour une large réflexion sur l'usage des outils visuels, pour la connaissance de l'homme aujourd'hui.

Cinq photographes et quatre écrivains se sont posé la question. Notamment en raison du grignotage de la ruralité par le mode de vie urbain, voire rurbain, selon un néologisme à la mode, qui traduit un métissage pour les uns, une trahison pour les autres, un fait en tout cas.
Où en sont les manières d’être, les architectures, les paysages de notre Midi méditerranéen ?
Disparus, en mutation, demeurés tels qu’en eux-mêmes ?
Ces interrogations, communes aux neuf auteurs, au sujet du patrimoine rural du Gard se déclinent en images et en textes d’une grande variété : couleurs, noir et blanc, grands et petits formats, séries et pleines pages, récits, témoignages, polémique, poésie…
Ces identités gardoises seront suivies de celles des autres départements de la région, afin d’en brosser en cinq tomes un panorama complet, tout aussi subjectif et tout aussi précieux que ce premier portrait…

Il s’agit ici du premier livre d’une collection, portant sur une interrogation commune entre photographes et écrivains au sujet du patrimoine rural méditerranéen. La thématique principale qui s’est définie est celle du grignotement de la ruralité, évoquant les différentes identités rurales qui perdurent, sont en mutation ou même en disparition.

16 projets d'allées, d'escaliers et de petites terrasses en bois, en pierre ou en briques une terrasse circulaire au cœur du jardin, des pas japonais, un escalier forestier, etc. Pour chaque projet : un dessin et une photo de l'ouvrage terminé ; la réalisation photographiée et expliquée pas à pas ; la liste des outils et des matériaux nécessaires, avec toutes les cotes. Une introduction très complète et illustrée pour connaître les secrets des techniques de travail du bois, de la pierre et de la brique, creuser des fondations, faire un mortier... Des projets réalisables par tous, les débutants comme les bricoleurs plus expérimentés.

Autour du Salagou
- le château de Roquessels (22)
- le castellas de Mérifons (24)
- le mont Liausson (26)
- le pic de Vissou (30)
- le rocher des Vierges (34
Le causse d'Aumelas et le massif de la Gardiole
- les garrigues du Causse d'Aumelas (42)
- les garrigues d'Artamon (44)
- le Mas Dieu (48)
- le col de la Saumade (50)
- la croix de Guillery (52)
Les Hautes Garrigues entre la Vis et l'Hérault
- le cirque de Navacelles (58)
- le Pic Saint-Baudille (60)
- le Roc Blanc (64)
- la bergerie de Paillas (66)
Le Pic Saint-Loup
- le Pic Saint-Loup (72)
- le château de Montferrand (76)
- le bois de Monnier (80)
- le bord du Causse de Pompignan (82)
- le Rocher du Causse (86)
- le château d'Assas (88)
Les Cévennes calcaires
- le Ranc de Banes (96)
- la Montagne des Cagnasses (98)
- le château de Montalet (100)
Les Garrigues de Nîmes, de la Vaunage et de Lussan
- le Roc de Gachone (106)
- le moulin de Montpezat (110)
- le mont Bouquet (112)
- les garrigues de Marguerittes (114)
- les Gorges du Gardon (120)
- le Pont du Gard (122)

Le livre présente 150 photographies choisies dans le travail que Gilles Martin-Raget a réalisé durant une année pour l'atlas photographique des paysages de Nîmes Métropole. Sur chaque commune, il porte un regard neuf et donne à voir leur singularité : les berges du Gardon, l'aridité des garrigues, la mosaïque des cultures de la Vaunage, l'alignement des vignes et des fruitiers dans les Costières, les marais camarguais ou la romanité de Nîmes. Au-delà de la spécificité de ces lieux, il révèle ce qui en fait l'homogénéité et la forte valeur patrimoniale : la lumière, la place de l'eau, la présence de la pierre, la végétation méditerranéenne, les cultures adaptées au relief, l'architecture typique des villes, les fêtes et les traditions toujours vivaces. Les textes de Jacques Maigne, nourris de l'histoire de chaque lieu, contribuent à une meilleure connaissance des paysages et, par petites touches, dressent la carte d'identité de ce pays entre Rhône et Gardon. Au fil des pages, la communauté d'agglomération Nîmes Métropole prend corps et peut revendiquer l'appellation de nouveau territoire.

A mi-chemin entre Nîmes et Avignon, Domazan fait partie du Languedoc mais possède néanmoins le charme, la poésie et la culture de la provence.
Entouré de coteaux sculptés par la vigne, le village compose aussi avec la feuille argentée de l'olivier, les hauts cyprès et qelques pins qui fleurent bon la garrigue.
Bercé de soleil, il revêt, en été, cette luminosité propre aux villages du Midi.
Le chant des cigales n'est pas loin tout comme le souffle du mistral, ce vent du Nord aux accents courroucés. Autour de la place et de son allée de platanes, gravitent des ruelles aux noms pittoresques.
La viticulture constitue la principale richesse de Domazan.

Née au XIXe siècle, la photographie a jusqu’aux années 80 assumé un statut spécial où s’est jouée la question de sa reconnaissance en tant qu’art. Mais une fois acceptée comme telle, comme le cinéma, elle a pu continuer à jouer pleinement le rôle d’un « hors champ », parfois dans une pratique d’accompagnement intime quotidien comme l’a toujours été et l’est encore le dessin, parfois aussi comme la pierre de touche implicite à l’épreuve de laquelle essayer la vérité de l’oeuvre. Cette exposition ne traitera pas de l’image photographique comme simple source formelle. Elle ne présentera que peu de photographies mais évoquera celle-ci comme déclencheur de l’oeuvre. Le néologisme de contre-images, formé sur le modèle de contretype, permet d’identifier des démarches où l’œuvre est marquée de ce contact à la photographie. Dans la prise de vue photographique s’identifie un décalage: distance de celui qui prend la photo (la véritable expérience de l’instantané n’est-elle pas enfin réalisée à partir des années 60 avec les cabines des photomatons organisées autour d’un miroir), distance géographique de la photo collectée, collectionnée telles les vues anciennes dont l’exotisme ethnographique abreuve l’Europe, distance/présence du souvenir quand l’apparition se renouvelle à chaque regard (Barthes). Les œuvres sélectionnées ici se fondent sur ce décalage, celui d’une photo prise avant ou, après et à partir de l’oeuvre.